Le roller et le dopage

Le dopage: c’est le mot que tous les responsables de club, de comité, de ligues et de fédération detestent.

Mais, malheureusement dopage et sport vont souvent de paire. Telle est la réalité des choses notamment lorsqu’il y a de gros enjeux matériels ou financiers à la clé.

Le dopage, tout le monde en parle en désignant les autres. Personne n’avoue jamais être dopé. Certains iront jusqu’à dire que c’est à l’insu de leur plein gré.

Mais qu’est-ce que le dopage?

Le dopage, ça ne date pas d’hier. Mais, il a fallu attendre la loi n° 65-412 du 1er juin 1965 pour avoir une définition légale.

 » Est considère comme dopé : Quiconque aura en vue ou cours d’une compétition sportive, utilisé sciemment l’une des substances déterminées par le règlement d’administration publique, qui sont destinées à accroître artificiellement et passagèrement ses possibilités physiques et sont susceptibles de nuire à sa santé « .

La définition actuelle est beaucoup plus complexe (cliquez ici).

Même si les contrôles anti-dopage sont peu fréquents (au moins à mon goût), il y eu dans le passé plusieurs condamnations publiées à l’encontre de patineur de vitesse.

Un des exemples souvent cité sur le net est celui d’un licencié de la FFRS contrôlé positif au cannabis. Cette personne a été condamnée à une interdiction de participer à toutes compétitions organisées ou agréées par cette fédération pendant trois mois.

Si les médias annoncent souvent les cas de dopage dans le milieu du sport de haut niveau, il ne faut pas négliger le phénomène chez les amateurs.

Au hit parade des dopants, nous trouvons:

– Le cannabis : Si cette substance est interdite en France. Il faut rappeler qu’en France plus de la moitié des jeunes de 18 ans y ont touché. Pour le sportif, il s’agit de minimiser la douleur par son effet sur le système nerveux.

– Les corticoïdes : Ils sont accessibles sur ordonnance. Ils diminuent la douleur et provoquent une légère euphorie. Son utilisation fragilise tendons et muscles, et provoque troubles cardiovasculaires et ulcères ;

– Les anabolisants : Ils augmentent la masse musculaire et l’agressivité. Ils perturbent la libido. Ils sont à l’origine de nombreuses complications hépatiques et peuvent provoquer des accidents cardiaques.

– L’EPO : L’EPO est clairement utilisée pour gagner des compétitions. Cette substance booste les performances mais le coeur et les articulations peuvent craquer.

– L’hormone de croissance : elle favorise une diminution de la masse grasse et agit sur le muscle, un peu à la façon d’un anabolisant. Elle crée des troubles glycémiques et favorise un accroissement de la taille du menton, des mains et des pieds.

Le dopage peut passer par des produits en apparence anodins. Si les compléments alimentaires et les barres protéinées ne sont pas des produits interdits ce sont des portes vers le dopage.

Dans ces désirs de résultats rapides, le recours à une aide extérieure peut prendre les couleurs d’une solution idéale. Si l’on regarde du côté des Etats-Unis, le dopage s’est fait une place de choix dans la société : à 11 ans, 11 % des garçons prennent régulièrement des stéroïdes !
Non seulement le dopage peut commencer jeune malgrè tous les risques que cela comporte, mais il peut être inscrit dans une certaine forme de « culture » en fonction des sports et des pays. Je n’en dirais pas plus sur le sujet!

Afin de ne pas prendre de risque pour votre santé, rien de tel qu’un entraînement sportif régulier pour arriver à ses fins: les résultats.

Le roller est un sport et un mode de déplacement écologique. Les patineurs doivent rester 100% BIO !

Pour plus d’infos sur le dopage, n’hésitez pas à parler avec votre médecin.

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Sources de cet article: www.doctissimo.fr &
www.cpld.fr (conseil de prévention et de lutte contre le dopage)