INTERVIEW : Matthieu Merlin

Roller91.fr a rencontré Matthieu Merlin dans les locaux de sa société.
Il a fait de sa formation et de son sport son métier.

 

– Matthieu, peux-tu te présenter?
Je suis Matthieu Merlin. J’ai 26 ans. Je suis peintre-décorateur.
Je pratique le Roller In Line Hockey (RILH) au club de Viry-Châtillon. Ca doit faire 14 ans que je suis au club, toujours fidèle à mon poste de Gardien.

– Comment es-tu devenu le gardin de Viry?
J’ai commencé le sport par l’athlétisme à Viry-Châtillon. Mais, de mémoire, j’ai toujours été sur des roulettes. Au début sur des quads et rapidement sur des rollers en ligne.
Avec des potes, nous jouions au hockey sur le parking du groupe scolaire Esclangon. Pour fabriquer nos crosses, nous achetions des palettes en plastique que l’on fixions à des manches en bois. C’était comme cela à l’époque.

La mairie nous a indiqué la Halle des Sports pour pratiquer notre sport.

 

J’ai toujours été gardien. Jamais joueur. Certainement car il n’y a jamais eu un volontaire pour prendre ma place dans les buts.

– Depuis tant d’années quel est ton « Palmarès »?

Je suis actuellement gardien de l’équipe N1 des RAFALES. Etant plus jeune, j’ai fais partie de la sélection Ile de France de Roller In Line Hockey. Je n’ai jamais joué en National. Déjà, la N1 avec Viry, c’est pas mal!

Le RILH est peu médiatisé par rapport au Hockey sur Glace. Mais, lorsque l’on est Gardien, ça fait une particularité supplémentaire.
J’invite les jeunes à essayer ma discipline et à se mettre dans les buts, comme moi. Généralement, on ne bouge plus. Ca devient une passion.

-Comment s’entraine un gardien?

Pour devenir un bon gardien, il faut savoir observer. Il est nécessaire d’aller voir des matchs. De regarder le positionnement des gardiens par rapport aux joueurs et aux tirs. Je vais régulièrement voir les matchs des JETS (Hockey sur Glace à Viry).

Et puis, à chaque entrainement, il y a une demi-heure consacré au gardien. Je dois arrêter les tirs de mes potes.
Les meilleurs gardiens sont les « vieux ». A 26 ans, j’ai encore le temps de progresser.

– Tu as mis ton métier au service de ta passion. Explique-nous?

Je suis peintre décorateur. J’ai débuté mon apprentissage en faisant comme tout le monde des peintures d’origine sur des voitures mais surtout des motos.

La personnalisation des casques de moto est fréquente. Je me suis renseigné sur les méthodes auprès de magasins de motos.
Et puis, j’ai personnalisé mon casque de gardien de hockey. Pourquoi personnaliser un casque de moto et pas mon casque de RILH?
En 2001, mon, désormais, associé Jérôme ouvre VENOM à Gometz La Ville (91). Je suis arrivé dans l’aventure 2 ans après avec ma volonté de personnaliser autre chose que des casques de motos ou de voitures.
Nous avons commencé par personnaliser des peintures de moto pour nous spécialiser dans les casques.

 

A tous les 2, nous nous poussons à dépasser nos limites en terme graphique mais aussi au niveau des techniques.

VENOM DESIGN te permet d’allier Passion et Profession?

Aujourd’hui, il faut compter environ 20 heures de travail pour faire une peinture personnalisée sur un casque. Nous sortons environ 100 casques par an de notre atelier. Ils ont tous un design unique réalisé à partir d’échanges avec le propriétaire. Ses goûts, les formes, les couleurs, l’esprit, les valeurs, toutes ces informations nous servent à créer un casque unique.

 

– Autres choses à ajouter?

Je suis hockeyeur mais il y a une aventure qui me tente depuis un moment. Depuis plusieurs années, j’aimerai participer aux 24 Heures du Mans Roller pour rouler sur le Buggatti.

Alors, peut-être l’an prochain?

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