Roller et forces de l’ordre

Depuis des années, les rollers demandent un statut. Aujourd’hui, un patineur est considéré comme un piéton au sens du code de la route.

Des travaux ont été menés, sont toujours en cours et aboutiront peut-être un jour vers un nouveau code de la route. Les associations de roller réclament le droit de pouvoir circuler sur les routes pour, notamment s’entrainer.

En Essonne, depuis plusieurs semaines, Rollers et Forces de l’ordre (Police et Gendarmerie) jouent un peu au chat et à la souris. Les randonneurs et les patineurs de vitesse se voient de plus en plus souvent arrêté le dimanche matin au moment de leurs entrainements.

La gendarmerie et la police nationale rappellent les règles de circulation et menacent de procès verbaux.
Si la menace est identique, les raisons sont diverses et parfois très imaginatives.

Quelques exemples :
– Vous êtes piétons vous devez être sur le trottoir. Sur les routes de campagne, il n’y en a pas. C’est de l’herbe!
– Vous devez porter des chasubles de sécurité et avoir un véhicule d’escorte. Ce qui implique d’avoir un arrêté municipal de toutes les communes traversées et l’autorisation de la préfecture.
– Les jouets ne sont pas autorisés sur la route. Le roller est un sport ?!?
– Les rollers doivent être sur les pistes cyclables. Contradictoire avec la règlementation, les piétons ne sont pas autorisés sur les pistes cyclables.

….. le problème n’est pas simple. Mais en cas de verbalisation, les recours sont quasiment nuls devant les tribunaux (à en croire les précédents procès). De plus, les coûts de procédure sont importants.

Nous vous invitons à prendre connaissance de la règlementation roller sur le site internet : http://www.legi-roll.net

Amis Policiers et Gendarmes de l’Essonne, laissez les randonneurs et les compétiteurs de roller de vitesse s’entrainer sur nos routes de campagne du département.