INTERVIEW Echanges avec Thierry Pannier…
Thierry Pannier a été récompensé par le Conseil Général de l’Essonne lors du Roller Marathon des 3 Vallées. Nous avons voulu faire connaissance avec lui dans une interview…
– Thierry, qui es-tu ?
40 ans, marié, un enfant.
Je vis dans la chouette petite ville de Saint-chéron.
Je suis dessinateur projeteur dans une société d’ingénierie au nord de Paris.
J’aime la vie, le sport, les autos qui vont vite, les belles histoires et les bavards.
J’aime pas les embrouilles, l’injustice, les machos et…parler.
–Depuis quand pratiques-tu le roller ?
Je suis monté la première fois sur des rollers au ROBB en 1996, notre prof était Alain Nègre et nous tournions dans un préau de l’école de Port Sud avec une quinzaine d’adulte.
J’ai très vite attrapé le virus et c’est ainsi que je suis devenu «entraîneur» des jeunes compétiteurs sur Breuillet et de la section adulte grand débutant du vendredi soir, créateur des rando du dimanche matin, initiateur de la section de hockey, « styliste » pour les logos du club et du RM3V…bref vraiment à fond dedans jusqu’en 2005 où j’ai levé le pied pour des raisons professionnelles.
– Tu es le président d’honneur du RM3V en tant que créateur de l’épreuve, comment est né le RM3V ?
Le RM3V est à la base un challenge personnel (car je suis quelqu’un de très réservé, si si !) et surtout une idée de fou ! Alain Nègre avait essayé de monter une course en ligne qui devait avoir lieu entre Breuillet et Chartres, mais pour des raisons de querelles de clochers je crois, les autorisations n’ont pas été obtenues.
C’est à ce moment et après avoir effectué quelques marathons en tant que patineur que l’idée d’organiser le RM3V m’est apparu indispensable pour un des plus grand club de France.
Pendant deux ans avec mon épouse: Clo nous avons agit en sous-marin pour mettre en place cette épreuve et apprendre le métier d’organisateur de manifestation sportive, puis pour lancer l’épreuve, nous nous sommes entourés d’une équipe sympathique et motivé avec pour objectif de figurer au calendrier de la FIC au bout de la troisième année.
Avec le recul, ce fut une erreur car la FIC ne nous a rien apporté de plus si ce n’est de gros frais supplémentaires.
– Le RM3V évolue d’année en année, comment vois-tu son avenir ?
Je vois l’avenir du RM3V radieux avec toujours comme points d’orgues : Sécurité, bonne ambiance et ouverture vers la diversité, le roller doit rester un sport populaire.
– Cette année, le RM3V était couplé à la journée « Handicap et Perspectives », qu’en penses-tu ?
A l’origine, j’avais essayé d’organiser quelque chose avec les enfants de l’hôpital de pédiatrie de Bullion (78) auprès duquel nous passions durant les trois premières éditions mais cela n’avait pas abouti faute de temps et de moyen humain.
C’est la raison pour laquelle je tiens à féliciter l’équipe actuelle et plus particulièrement Laurence et Jacques pour leur excellente idée « Handicap et perspectives » qui montre une fois de plus que le sport est, lorsqu’il est pratiqué « populairement », un formidable vecteur de partage et d’intégration dans sa plus large définition. Et sans vouloir dévoiler les prochaines initiatives, ce n’est que le début du «nouveau défi»…
– Ta médaille signe de reconnaissance, quelles ont été tes impressions en la recevant ?
Que du bonheur.
Une bonne émotion positive, une grande fierté que je partage joyeusement avec tous les bénévoles du RM3V et du ROBB sans qui rien de tout cela n’existerait.
– D’autres choses à ajouter ?
Petite parenthèse pour le monde du bénévolat qui manque de reconnaissance, donc par le biais de Roller91, je leurs dit merci à tous.