Bras de fer entre l’asso roller et la mairie de Boutigny sur Essonne

Depuis plusieurs années, le club de roller de Boutigny sur Essonne tente de convaincre la municipalité de Boutigny sur Essonne pour avoir l’autorisation de pratiquer leur sport : le RILH dans de bonnes conditions.

Lors de la dernière réunion du CDRS91, la problématique a été exposée une nouvelle fois.

La représentante du club a résumé son combat à « Donnez nous le droit d’aller pisser!« .
Pratiquer le RILH sur un parking n’est certainement pas le meilleur lieu tant sur le plan sécurité que d’hygiène.

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Pour bien comprendre la problématique, voici un extrait d’un courrier envoyé à la Fédération Française de Roller en guise d’appel à l’aide:

« Notre association existe officiellement depuis 2004, mais elle est née en 2001.

Initialement créée pour occuper les jeunes n’ayant pas d’activité, elle vit en totale autonomie puisque nous n’engendrons AUCUN cout financier pour la municipalité (hormis la subvention annuelle octroyée à chaque association).

Le hockey sur roller a été choisi pour créer une cohésion d’équipe, un travail collectif, et ainsi participer à la diminution de la délinquance dans notre région du sud Essonne.

Compte tenu du succès rencontré depuis près de 10 ans, nous avons dû scinder l’entrainement en 2 (adultes et moins de 13 ans), et organiser des entrainements plus structurés (entrainement à thème et match).

 

Actuellement, nous jouons sur une partie du parking aménagée de tracés pour le multi sports, sans bordures, sans même de trottoirs, mais cela ne décourage pas nos adhérents qui sont chaque année une bonne trentaine à se déplacer le dimanche matin. Pour cette saison, nous comptons entre 15 et 20 enfants de moins de 13 ans, et entre 10 et 15 adultes.

Notre problème majeur aujourd’hui réside dans l’infrastructure inexistante.
En effet, cela nous pousse à envoyer nos meilleurs joueurs vers d’autre clubs qui possèdent ne serait-ce que des sanitaires et des vestiaires, mais cela nous freine aussi dans l’évolution du club.
Certains parents hésitent à laisser leur enfant dans une activité où ils ne peuvent aller aux toilettes, et nous ne pouvons pas participer à la vie du RILH car nous ne pouvons pas organiser de tournois, ni même recevoir une équipe pour un simple match (les équipes ne se déplacent pas par manque de structure).

Nous sommes soumis, chaque dimanche, à la volonté de dame météo, nous obligeant parfois à contacter les familles pour annuler au dernier moment.

Nous sommes conscients des coûts de la construction d’un gymnase, et ce n’est pas ce que nous demandons, et ne voulons pas exclure d’autres sports des infrastructures existantes. Nous souhaitons juste faire évoluer notre club fédéral qui est seul à proposer cette discipline à 30km à la ronde.

Notre ancienneté prouve que les adhérents et les membres du bureau sont motivés pour faire évoluer ce club, et que la qualité de l’accueil, des animations et des entrainements sont bien au rendez vous.

Depuis plus de 3 ans maintenant, nous demandons à Monsieur le Maire de bien vouloir nous laisser faire un essai dans le gymnase, mais à chaque fois il nous est répondu que nous serons contactés, car rien, à l’heure d’aujourd’hui, ne prouve que nous ne pouvons pas jouer dans le gymnase de Boutigny. Je vous laisse deviner la suite…nous n’avons bien sûr pas été contactés.

Nous avons tenté à plusieurs reprises d’exposer 3 projets, réalisables, à la municipalité, mais rien n’y fait.
Voilà pourquoi nous faisons appel à vous.

Notre premier projet (le moins onéreux des 3) est de poser, sur la surface déjà existante, un lino, surface d’usure, mais résistante aux rollers, et garantissant le maintien des autres sports dans le gymnase, car ce lino ne change en rien les caractéristiques de la surface d’origine, et se change facilement à moindre coût.

Notre second projet est le changement du revêtement actuel, car ce dernier ayant plus de 20 ans, il commence sérieusement à être abîmé. Il serait alors judicieux de prendre une surface pouvant accueillir les sports initialement présents, mais aussi le RILH.

Et enfin, le dernier, et le plus onéreux, serait la construction d’un préau, attenant au gymnase déjà existant (permettant aussi aux écoles de pouvoir en profiter, ou à toute autre structure bénéficiant ainsi de vestiaires et de sanitaires).

Nous ne voulons pas tout réformer, nous souhaitons juste nous faire entendre et développer le potentiel de cette association qui a déjà fait ses preuves depuis 2004 (officiellement). »